Martinique

 

 1)  Culture précolombienne     

 

Homme caraïbe

 Taino

 Les habitants amérindiens de la Martinique sont décimés quelques années après l'arrivée des colons. Leur culture orale ayant disparue avec eux, nous ne les connaissions principalement, qu'à travers les récits des chroniqueurs européens des premiers temps de la colonisation. Aujourd'hui l'archéologie nous apporte de nouveaux éléments.

Peuplement Amerindiens


Des populations nomades en provenance d'Amazonie ont peut-être pris contact avec l'île entre 5000 et 2000 ans avant J-C. Mais ces pêcheurs cueilleurs n'ayant laissé aucune trace, la datation est délicate. Les preuves archéologiques d'une présence sur l'île ne remontent-elles qu'au début de l'ère chrétienne. A cette époque, des indiens Arawaks s'installent à proximité de la montagne Pelée au nord de la Martinique (site du Vivé). Pêcheurs Cueilleurs mais aussi agriculteurs, ils ont sans doute été attirés par la fertilité de cette zone volcanique. Plus tard, de 800 à 1600 ans après J-C, une deuxième vague de peuplement colonise le sud de l'île (site du Diamant). Colportant pendant longtemps la vision des premiers chroniqueurs, les historiens ont opposés ces deux populations. Gentils Arawaks "mangeurs de farine" d'un côté, méchants Caraïbes cannibales de l'autre. Ces derniers exterminant et dégustant les premiers. Aujourd'hui, les progrès de l'archéologie, de la linguistique et de l'anthropologie infirment cette thèse. Nous savons désormais, que ces peuples n'étaient pas si éloignés l'un de l'autre. Provenant tous deux d'Amazonie, leurs langues sont proches, leur mode de vie également. Nous savons aussi, et surtout, que les premiers récits les décrivant, même s'ils ne manquent pas d'intérêts, sont le fait d'européens souvent religieux dont les écrits serviront à justifier l'extermination d'un peuple.

 

VICTOR SCHOELCHER

LOI TAUBIRA

 

Architecture

Les habitants de la Martinique se sont inspirés des pratiques de leurs cultures d'origine dans la conception des bâtiments et des maisons. Leur architecture, bien que ne négligeant pas l'esthétisme, est avant tout pratique. Le climat tropical a ses particularités, et la nature peut y être féroce (cyclones, tremblements de terre...). Les bâtisseurs ont du s'y adapter.

Les Cases

case des îles

 A l'époque amérindienne, les Arawaks vivent dans des petits villages de huttes installés le plus souvent au bord d'un cour d'eau ou à proximité de la mer. Une hutte plus grande que les autres, "le Carbet", centralise la vie commune, tandis que d'autres, plus petites, "les Ajoupas", servent au repos. Par commodité et sécurité, la cuisine est séparée du reste des constructions. La conception de ces abris donnera des idées aux premiers colons. A leur arrivée sur l'île, ils commencent à édifier des "Cases" rustiques à pièce unique. Les façades sont faites de branchages tressés et parfois de torchis, une couverture végétale joue le rôle de toit, et un petit bâtiment extérieur accueille la cuisine. On les appelle "les case en gaulettes", dont certaines sont encore visibles dans le sud de la Martinique. Au fil du temps, les premières cases sont améliorées. Des planches recouvrent les façades et des tuiles sont utilisées pour la toiture. Les plus perfectionnées se voient dotées d'une base cimentée, plus confortable que la terre battue, et plus résistante à l'humidité et aux intempéries. Dans les agglomérations, là où les terrains sont onéreux, l'architecture de la case évolue en gagnant un étage. On parle alors de "maison de bourg". Le rez-de-chaussée est construit en ciment pour éviter la propagation des incendies, tandis que l'étage reste en bois. Souvent, un balcon en fer forgé ou en bois vient agrémenter le tout.

 

Les maisons coloniales:

Au début de la colonisation, les colons, qu'ils soient propriétaires terrien ou non, vivent à peu près dans les mêmes conditions. La maison du maître n'est guère qu'une case un peu améliorée autour de laquelle gravitent celles des engagés et des esclaves. La mise en exploitation de l'île terminée, et succès économique aidant, l'habitat se différencie progressivement. L'esclave reste dans sa case tandis que le maître édifie une maison confortable avec galerie couverte et deuxième étage en retrait, "le Belvédère". D'inspiration européenne, la maison de maître est remarquablement adaptée au climat tropical. Le toit de tuiles pentu déborde largement pour mieux protéger l'habitation des pluies torrentielles, et une galerie couverte isole les pièces de séjour et de réception de la chaleur extérieure. Tout est fait pour optimiser la circulation de courants d'air frais. Les maisons sont construites sur des hauteurs exposées aux Alizés, et les fenêtres ne sont pas vitrées, mais équipées de persiennes. Enfin, un sol carrelé contribue à conserver la fraîcheur du lieu.

Fille de la révolution industrielle du XIXème siècle, l'architecture métallique remporte un grand succès en Europe et

bientôt aux Antilles. Avant tout pratique, elle permet d'édifier des bâtiments solides aptes à résister aux assauts des

cyclones ou aux secousses des tremblements de terre. En Martinique, la ville de Fort-de-France ravagée par le terrible

incendie de 1890 puis achevée par le cyclone de 1891 va servir de terrain d'expérimentation. L'architecte Henri Picq

relève la cathédrale et construit la Bibliothèque Schoelcher. La plupart des marchés de l'île sont alors modernisés et dotés

d'un squelette de métal.

Mais la Martinique c'est aussi la, mer, le soleil, les terres, les saveurs, et un peuple riche par son mélange culturelle et ses racines africaines. L'autochtone vous acceuillera les bras ouvert si vous venez pour découvrir son île dans le respect et l'amour qui lui est devot

 

 NAPOLEON 1er

ILS ONT LUTTE POUR NOUSESCLAVAGE  

 

 

ESCLAVAGE

Expéditions Négrières Françaises au XVIIIe Siècle

 

 

Si vous allez en Martinique voici quelques lieus très intéressant:

Musée Départemental d'Archéologie et de Préhistoire

Le musée permet de découvrir la Martinique d'avant la colonisation. Ses 1500 pièces, issues de collections privées et de récentes fouilles archéologiques, retracent l'histoire amérindienne de l'île de - 4000 avant JC jusqu'à l'arrivée des premiers colons.

Visite du lundi au vendredi de 8H30 à 13H00 et de 14H00 à 17H00 Le samedi de 9H à 12H. 9 rue de la liberté, 97200 Fort-de-France. Tel : 05 96 71 57 05. Entrée : adultes 2 €, enfants 1 €.


Musée Volcanologique Franck-A.Perret

Créé en 1932 par le volcanologue américain Franck-A.Perret, le petit musée volcanologique de la ville présente ses collections de photos sur Saint-Pierre avant et après l'éruption, ainsi qu'une belle série d'objets exhumés des cendres. Vous y verrez notamment l'ancienne cloche (le bourdon) de la cathédrale, éventrée par l'explosion et déformée par la chaleur.

Visite tous les jours de 10H00 à 17H00. Rue Victor Hugo sur l'ancienne Batterie d'Estnoz 97250 Saint-Pierre. Tel : 05 96 78 15 16. Entrée : 2 €.


Maison de la Canne

Fondée dans les mur de l'ancienne distillerie de Vatable, la maison de la canne présente l'histoire de la canne à sucre depuis son introduction sur l'île et met l'accent sur le système esclavagiste qui lui est intimement lié.

Visite tous les jours de 9H00 à 17H00. Maison de la Canne, 97229 Trois-Ilets. Tel : 05 96 69 45 52. Entrée : adultes 5 €, enfants 3 €.


Musée de la Banane

Implanté au coeur des bananeraies d'une habitation encore en activité, le musée présente l'histoire de la banane, les différentes étapes de sa culture, et propose de découvrir une soixantaine de variétés plantées dans son parc.

Visite tous les jours de 9H00 à 17H00 (le dimanche basse saison 9h à 13h00). Habitation Limbé, 97230 Sainte-Marie. Tel : 05 96 69 45 52. Entrée : adultes 5 €, enfants 3 €, groupe: 4 € ( à partir de 10 personnes).


Musée Paul Gauguin

A proximité de l'Anse Turin où Gauguin avait loué une case lors de son séjour en Martinique, une petit musée retrace l'histoire de son passage et présente une vingtaine de reproduction de toiles de sa période antillaise. Le musée accueille aussi une exposition de costumes créoles.

Visite tous les jours de 10H00 à 17H30. Anse turin. Tel : 05 96 78 22 66. Entrée : adultes 3 €, enfants 1 €.


Musée des Poupées végétales

Sur la très belle habitation Leyritz aujourd'hui transformée en hôtel, un bâtiment accueille un petit musée dans lequel l'artiste Will Fenton présente ses poupées modelées à partir de feuilles de balisier, de bois-canon, et revêtues d'habits traditionnels martiniquais.

Visite tous les jours de 9H00 à 19H00. Plantation Leyritz, 97218 Basse Pointe. Tel : 05 96 78 53 92. Entrée : adultes 2 €.

 

Ruines du Château Dubuc

Construit vers 1770 au centre d'une habitation sucrière, le château Dubuc domine la baie du trésor, à

l'extrémité de la presqu'île de la Caravelle. Profitant de sa situation excentrée à l'abri des regards, la famille

Dubuc se livra pendant longtemps à un intense trafic d'esclaves avec les Antilles anglaises. Très belle balade au milieu

des ruines du château, des cachots et du moulin. Vue sublime sur la pointe de la presqu'île.

Visite tous les jours de 8H30 à 17H30. Presqu'île de la Caravelle. Entrée : adultes 2 €, enfants 1 €. Tel : 05-96-47-45-48.


Domaine de la Pagerie

C'est sur cette ancienne habitation sucrière qu'est née Joséphine Rose Tasher première épouse (1796) de

Napoléon Bonaparte et future impératrice. Au milieu d'un très beau parc se trouvent les ruines des

bâtiments fonctionnels de l'habitation, ainsi qu'un petit musée consacré au souvenir de l'impératrice.

Visite du mardi au vendredi de 9H à 17H30. Le samedi et le dimanche de 9H à 13H et de 14H30 à 17H30. Commune des

Trois-Ilets. Entrée : adultes 3 €, enfants 1 €. Tel : 05-96-68-38-34.


Jardin de Balata

Sur les hauteurs de Fort-de-France, le jardin botanique de Balata accueille autour d'une jolie maison créole et

dans un cadre enchanteur plus de 200 variétés d'arbres et de fleurs exotiques. Très beaux points de vue sur

les mornes avoisinants et sur Fort-de-France.

Visite tous les jours de 9H00 à 17H00. Route de Balata. Tel : 05-96-64-48-73. Entrée : adultes 6 €, enfants 2 €.

 

 

La Mer

 

                    Balade en mer
Une journée en mer, à bord d'un bateau, le bonheur. Voile ou moteur, gommier ou grand catamaran, vous avez le choix entre une vaste gamme de bateaux et de programmes. Au menu : farniente sur le pont, baignades, ti-punch et spécialités culinaires antillaises
.

 

Flysurf / Kitesurf

La Martinique? Un rêve de rider! Une dizaine de spots de flysurf couvrent la Martinique. Essentiellement sur la côte atlantique, mais pas seulement. Du côté Caraïbe, l'anse Diamant et la baie de Fort-de-France n'ont pas à rougir, et vous offriront des rides mémorables.

 

 Surf & Bodyboard
 

La Martinique n'est pas Hawaï, mais ses côtes nord-atlantique et nord-caraïbe, de Tartane au Prêcheur sont parsemées d'une dizaine de spots qui font le bonheur des surfeurs débutants ou confirmés. Pendant l'hivernage, la houle peut rentrer très fort.

 

Le Kayak

Le kayak est l'outil idéal pour découvrir certaines portions des côtes martiniquaises inaccessibles aux autres embarcations. Avec lui, vous partirez explorer la mangrove, ou irez pique-niquer sur les îlets de la côte atlantique, dans les lagons formés par les barrières de corail.

 

Sur Terre                                                                                 


 

VTT

Il fait chaud et le relief volcanique est assez pentu. Ces détails mis à part, certains itinéraires se prêtent plutôt bien à la pratique du Vtt. Vous pouvez soit louer un vélo, soit participer à une excursion organisée.

 

Equitation

Des clubs organisent des excursions de 2H à une journée dans la campagne avoisinant les Trois-Ilets, ou sur la presqu'île de Sainte-Anne dans le sud de l'île.


 

4X4

Des excursions en 4x4 sont organisées à travers toute l'île. D'une durée d'1/2 ou d'1 journée, elles permettent de découvrir certains des plus beaux endroits de l'île, la forêt tropical par exemple, de franchir des gués...

 
Randonnées et cannyoning

De très nombreux circuits de randonnée permettent de s'immerger dans la forêt tropicale, d'escalader le Mont-Pelé ou de parcourir les plages atlantiques.

 

 

 

     marché aux milles saveurs

 

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