Quelques Similitudes entre l'Égypte et l'Afrique Noire |
Amulettes, Bâtons, Sceptres, cannes, coiffes,visages, etc..
À travers
l'Afrique noire, on distingue ce même intérêt pour le divin, en effet de Dieu
découle tout être vivant et de ce fait on le vénère.Ainsi en Afrique, comme en
Égypte, certains rites, l'architecture sacrée, les arts figuratifs sont des
techniques communes de même que l'agriculture, la poterie ou la
médecine.
Le culte rendu
aux arbres, aux animaux sacrés et les reliques de certains temples, sont
autant de survivances de la dévotion que les Égyptiens noirs préhistoriques
(période du Néolithique, 7000-5500 av.J-C) adressaient aux Dieux incarnés dans
les plantes, les minéraux et les animaux. La plupart des Dieux revêtaient
l'apparence de certains animaux tels que les taureaux (Apis...), les vaches
(Hathor...), les béliers (Khnoum, Bouc de Mendès...), les crocodiles, le serpent
(Ouadjyt...) son rôle dans la cosmogonie Égyptienne et Africaine, les faucons
(Horus...), les singes (Thot...), les vautours (Mout...), les félins (Tefnout et
Chou), les chiens (Anubis...), les Enseignes des armées, l'étoile Sirius, le
mobilier funéraire et l'appui-tête, on y trouvait toute la faune qui
vivait aux abords du Nil aux temps archaïques.
Ces caractéristiques
prédominantes chez les noirs égyptiens se retrouvent encore en Afrique noire et
ne peuvent pas être relevées du hasard, et encore moins généralisées à
l'échelle du monde.Chez les Wolofs et les Pulaar ont retrouve le concept de la
création d'après la cosmogonie héliopolitaine à savoir: Inertie initiale du
Noun, acte du principe d'évolution, la plénitude atteinte par le démiurge, et
pour finir la création par la main avec un matériau façonnable, l'argile. Les
Sénégambiens ont prit à la source même de la société Égyptienne sans aucun
mandataire juif et ou Chrétien, et ont gardé le souvenir du façonneur et du
façonné tandis que les Arabes, et Chrétiens n'en ont gardé que le dernier.
Encore toujours en Afrique ,que l'on retrouve des modèles de chaussures
identiques à ceux des Égyptiens, qu'on arrive à expliquer certaines pratiques
vestimentaires Égyptiennes . Pour Les Égyptiens et les Africains la
mort correspond à un passage certes risqué, vers une vie post mortem, c'est à
travers la mort
qu'ils ont inventé la momification, protégée par un sarcophage afin
de permettre aux éléments vitaux animant le corps de se réunir
à nouveau dans l'enveloppe corporelle, l'idée de la conservation
éternelle chez les Égyptiens se retrouve chez certain peuple africain : les
Pulaar,les Seereer en effet avant l'islam, les traditions Égyptiennes étaient
conservées comme le souligne Aboubacry moussa lam dans son livre les
chemins du Nil : "Ce sont deux chercheurs ,Victor Martin et Charles Becker qui
viennent confirmer, sans le savoir, les thèses de Yoro Dyâo. En effet l'étude
qu'ils ont consacré aux rites de sépulture préislamiques au Sénégal,montre que les
tombes Seereer ressemblent beaucoup à celles de l'Égypte, surtout au niveau de
la structure souterraine, avec un puits qui descend et au bout duquel, dans un
prolongement latéral, est aménagée la chambre funéraire.Quand à la
superstructure, elle rappelle également une autre pratique égyptienne,celle qui
consistait à recouvrir la sépulture "d'un toit en bois"(...)."
C Beker et V. Martin "Rites de sépulture préislamique au Sénégal et Vestiges préhistoriques "En effet la seconde étape supposait des dépenses importantes et de nombreuses bêtes pouvaient être tuées à cette occasion. Ainsi, la hauteur de l'amas dépendait de la fortune du disparu et de ses parents : Il était de coutume de faire don d'un boeuf à chaque village voisin participant à la construction, voire même aux membres des classes qui s'unissaient pour augmenter la hauteur du tumulus. Parfois plusieurs toits de case pouvaient être superposés ou intercalés les couches de sable amoncelé de de la sorte. À plusieurs reprises, on a signalé que la construction pouvait durer plusieurs années . Ainsi, l'amas était refait pendant plusieurs années consécutives, surtout après le premier hivernage quand s'étaient produits des éffondrements.On reposait ainsi, dans certains cas, d'autres toitures de cases par-dessus l'amas initial et on augmentait considérablement le volume du tumulus"
Le défunt chez des peuples Africains n'était pas couché directement sur le sol, mais, comme les Egyptiens il était allongé sur un lit, des mobiliers funéraires l'accompagnaient pour sa commodité et son bien-être ( eau, alcool, bouillie,tabac,arcs, bracelet, des animaux, des vêtements, pagnes, colliers, ...) .
L'embaumement était très présent chez les Baoulés de Côte d'Ivoire ( delaphosse sur les traces probables de la civilisation égyptienne) et les Songhoïs, selon Félix Dubois: " certes l'islam et la civilisation arabe se sont superposés en ce pays et assez fortement implanté, après neuf siècles pour que bon nombre d'empreintes égyptiennes aient disparu désuétude.(...) les vielles chroniques nous la signalent encore vers l'an 1500, à propos d'Ali le conquérant. " Le roi étant mort, dit le Tarik, ses enfants lui ouvrirent le ventre, en firent sortir les intestins et le remplirent de miel pour qu'il ne se corrompît pas".
La massue puriforme dont se servait le Pharaon égyptien pour anéantir ses ennemis est aussi retrouvée chez les Congolais (Zairois): les Bihés et les Babuas, les lances et harpons égyptiens existent dans toute l'Afrique noire de la même époque, les instruments de pêche sont les mêmes ( les différents types de filet, les hameçons, les poids pour surcharger le filet, l'art de pécher à ligne, ) et se retrouvent encore dans tout l'Afrique. À travers l'agriculture égyptienne, les similitudes des outils sont frappantes, avec l'Afrique noire : la Hache égyptienne, la houe ( natural hoe : dénommé par Pétrie). C'est encore en Afrique noire qu'il faut se diriger pour trouver des concordances vestimentaires égyptiennes, ainsi le pagne ( pièce essentielle de leur accoutrement) des hommes égyptiens, se retrouvent chez les Sénégambiens et les seereer, ces derniers ont conservé la religion ancestrale, plus précisément égyptienne, alors que les Sénégambiens avec l'influence de l'islam l'ont réduit ( le pagne) en un simple objet peu valorisant.
Aujourd'hui,
on retrouve à travers différents objets africains et Égyptiens (anciens)
des similitudes qui trahissent l'évidente parenté qui existe entre ces peuples
qui se veulent être tous des noirs découlant du même foyer
géographique.
1) Les Coiffures des femmes
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femme Egyptienne tressée |
Égyptienne tressée |
femme noire tressée |
femme égyptienne tressée |
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femme noir Égyptienne tressée |
femme noire tressée |
femme noire Laobé tressée |
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jeune femme éthiopienne |
femme noire égyptienne |
Femme noire Nubienne |
Amhes Nefertari |
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femme noire Égyptienne |
femme noir |
Amhes Nefertari |
femme noire Tiyie tressée |
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Soudanaise |
hymbas |
Egyptienne |
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Malienne |
peuls |
mozambique |
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Ramses 2 enfant |
Enfant de Namibie |
L'Evidente similitude Physique entre l'Egyptien Ancien et Nubien
SesostisII (Egypte) |
Senkamanisken (Nubie) |
Ramsès(Egypte) |
Shabaka( Nubie) |
Les Pyramides
Tombe de Askia Mohamed empire du songhaï (en forme de pyramide) |
Pyramide à degré de djoser 2700av.notre ère |
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Ramsès |
Tutsi |
2) Les sceptres
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sceptre Egyptien |
sceptre Nigéria |
3) Les Amulettes funéraires
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Amulettes égyptiennes |
Amulette Akan |
4) Les Bâtons (ou Cannes) et Totem
Le Totémisme associe de manière complexe un animal donné (par exemple le faucon, la grue couronnée, le crocodile, le chat, ...) à un individu ou un groupe d'individus et donne lieu à un culte.
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Africain |
Bâton Nigeria |
Bâton Bamoun |
Bâton de Sesostis |
5) Les Chevets
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chevet égyptien |
chevet malien |
6) les ustensiles
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Calebasse Burkina Faso |
Calebasse Cameroun |
7) les bijoux
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Bracelet Soudan |
Bracelet Nubien (Méroitique) |
Bracelet peul |
Colliers :
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Dan |
Nigéria |
Akan |
Téké |
Du pharaon Thoutmosis |
Pectoral :
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D'Aménémope |
Égyptien |
Soudanais |
Ghanais |
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D'Isis |
De Sheshonq |
L'évidence n'est-elle pas de mise?
Shenoc le 08/03/2006
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