Une équipe de chercheurs (Néo-zélandais et britannique) a retrouvé récemment la source du Nil dans la lointaine forêt de Nyundwe située au Rwanda. Le fleuve Dieu pour les Égyptiens prend effectivement sa source, dans la rivière Rukarara qui elle-même se jette dans la rivière Kagera avant de rejoindre et de se perdre dans les eaux du lac Victoria.

Nous avions déjà un point de confirmation de ce lieu par l'égyptologue Champollion qui affirmait lors de son cours d?Égyptologie au Collège de France (le 10 mai 1831) : « C?est par l?analyse raisonnée de la langue des Pharaons, que l?ethnographie décidera si la vieille population égyptienne fut d?origine asiatique ou si elle descendit, avec le fleuve divinisé des plateaux de l?Afrique centrale»

Si, de tout temps il y a eu une volonté de blanchir la race égyptienne afin de s'en accorder une ascendance des plus glorieuse, dès le commencement de l'égyptologie on savait que les Égyptiens étaient de race noire et que de ce fait l'Égypte était tournée vers l'Afrique noire dont elle est indiscutablement rattachée et non vers l'Europe comme on eu espéré le faire croire encore de nos jours par pure idéologie.

Lors du colloque du Caire en 1974 cette affirmation que l'Égypte noire est tournée vers l'Afrique noire est étayée par Nicole Blanche en ces termes: «... Il était généralement admis auparavant par la tradition historique classique que le passé des contrées riveraines du Nil s?était écrit à contre-courant du fleuve, que celui-ci avait joué le rôle d?une grande artère de communication, mais uniquement dans le sens inverse du cours naturel des eaux, conduisant peuples et cultures des rives civilisées de la méditerranée aux obscures régions d?Afrique noire, à travers les zones arides de la Haute Nubie et les marécages du cours méridional du Nil blanc» et de rajouter « ... le relief peu accusé dans l?ensemble du Nord Soudan n?a nulle part constitué un obstacle sérieux aux mouvements de population, à la diffusion culturelle, et au commerce... »*

Cette découverte rentre dans la lignée des multiples autres qui amèneront indiscutablement le monde vers une confirmation manifeste des dires du grand Cheikh Anta Diop

*cf. Cheikh Anta Diop, L?Homme et l??uvre, Présence Africaine, de  Cheikh M' Backé Diop.

 shenoc le 14/04/2006

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