LUMUMBA

 

Lumumba fut le  symbole de la lutte anticoloniale, nationaliste convaincu et tout premier ministre d'un gouvernement d'union nationale,  élu démocratiquement à la tête de la République du Congo. Il est né le 2 juillet 1925 à Katako-Kombé dans le nord du Kasaï. Avec lui, les droits du peuple Congolais étaient situés aux dessus de tous les clans et élites dominés par les Occidentaux. 2 mois après sa nomination, sa mort fut autorisée. Leader incontesté du peuple congolais, Patrice Lumumba est arrêté le 2 décembre 1960 par les forces du Colonel Mobutu (Mobutu fut un élément important pour la protection des intérêts de ses maîtres occidentaux, il reçoit l'aide nécessaire pour orchestrer le meurtre dans d'horribles souffrances de Lumumba qui représentait à lui seul la dignité bafouée du peuple Congolais) et transféré à Elisabethville où il sera assassiné le 17 janvier 1961, ni lui (son corps qui fut criblé de balles), ni ses proches (Joseph Okito et Maurice Mpolo) n'ont jamais été retrouvés. Sa tragique disparition était la suite d'une élimination programmée et dictée par l'Occident avec des complicités intérieures de celui qu'on accusait d'être à la solde du communisme. Il fut torturé et noyé dans son sang, son corps fut découpé et dissout dans de l'acide. Le témoignage de Gérard Soete tortionnaire de Lumumba "En pleine nuit africaine, nous avons commencé par nous saouler pour avoir du courage. On a écarté les corps. Le plus dur fut de les découper" avant de verser l'acide, explique l'octogénaire. Il n'en restait presque plus rien, seules quelques dents. Et l'odeur! Je me suis lavé trois fois et je me sentais toujours sale comme un barbare".

 

"Le problème fut donc réglé. Les États-Unis, la Belgique et la France furent bien servis par le criminel de leur choix qui régna jusqu'en 1997 sur une population affamée, humiliée et soigneusement maintenue dans la plus grande ignorance. C'est dire à quel point la tragédie, le désastre qui frappe encore le peuple congolais est largement le fait des démocraties occidentales. En attendant, la mémoire des quelques millions de Congolais exterminés sous l'administration du roi des Belges n'a pas eu (ou pas encore) le droit à un monument. Et l'État belge n'a pas eu besoin d'exprimer officiellement la moindre repentance". Rosa Amelia Plumelle-Uribe: La férocité Blanche

 

 

 shenoc le 25/08/2006

 

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