Ils ont lutté pour Nous

 

 FORT DELGRES

Le Fort Delgrès qui surplombe la Basse-Terre fut un des hauts lieux de la résistance des Guadeloupéens au rétablissement de l'esclavage en 1802 par Napoléon Bonaparte. Les noms de ces héros de la liberté en Guadeloupe en Haïti en Martinique, sont peu connus exceptés les plus célèbres d'entre eux, tant il est vrai qu'un voile de méconnaissance surplombe notre histoire et singulièrement le passé esclavagiste de celle-ci...

Massoteau

Chef de bataillon, nommé commandant de la place d'armes de Basse-Terre, se rebelle aux cotés d'Ignace en quittant le fort de la Victoire à Pointe à Pitre.
Il meurt noyé au cours du trajet conduisant les rebelles de Petit-Canal vers la Basse-Terre.

Capitaine Dauphin

Combattant auprès de Delgrès à Matouba, il fut retrouvé mutilé mais vivant après l'explosion du fort. Il fut pendu au cours Nolivos à Basse Terre et son cadavre exposé sur la potence du morne Constantin.

Solitude

la mulâtresse farouche combattante de la liberté pendant l'épopée de Delgrès et Ignace, enceinte et sur le point d'accoucher au moment de sa capture par les troupes de Richepance, elle fût suppliciée et mise à mort après son accouchement.

 Marie-Rose Toto

combattante, maitresse de Delgrès enfermée avec lui dans le Fort, elle eut la jambe fracturée
et fut portée au bourreau sur un brancard.

 Palème et Jacquet

Palème chef de bataillon des troupes noires sous Victor Hugues devint commandant de la place d'armes de Pointe à Pitre, A Dolé, aux cotés de Jacquet et à la tête de 200 hommes, il défit un bataillon de 900 hommes de troupes coloniales parties de Pointe à Pitre pour prêter secours à Richepance.
A nouveau attaqués à revers sur le poste de Dolé, ils battirent les troupes coloniales emmenées par le Capitaine Crabé et passèrent par les armes un officier pour crimes de guerre.

 Noël Corbet

commerçant de Pointe à Pitre, promu commandant du fort Fleur d'Epée.
Aux cotés d'Ignace, il livra notamment bataille à Basse-Terre devant la rivière des Pères face à Richepance.

 Capitaine Nicolo

combattant, fut blessé et mourut aux côtés de Delgrès à Baillif au cours de l'assaut des troupes
de Richepance menées par Pélage et Gobert.

 Capitaine Mondesir Grippon

Capitaine Mondesir Grippon, capitaine de la garde nationale, fut pendu et son cadavre exposé
au morne Constantin.

 Capitaine Doria et Sans Peur

combattants aux côtés de Delgrès, prisonniers après la bataille de Matouba, furent pendus et exposés au morne Constantin.

Jean Charles

Corsaire, a tenu tête avec quelques hommes à un bataillon entier des troupes coloniales de Richepance, prisonnier après la bataille de Matouba, il fut pendu et exposé au morne Constantin.
Monnereau, aide de camp et secrétaire de Delgrès, condamné à être pendu pour avoir rédigé la proclamation de Delgrès, il fut supplicié et son cadavre exposé
sans sépulture jusqu'à putréfaction.

Ignace

Ancien menuisier, s'était engagé dans l'armée de Victor Hugues combattant les Anglais en juin 1794, y avait gagné ses galons de capitaine commandait le Fort de La Victoire à Point-à-Pitre à l'arrivée de Richepance refuse de déposer les armes comme celui-ci le demandait aux soldats noirs réunis dans la plaine de Stevenson avec une poignée de soldats et d'officiers il échappe à la vigilance du corps expéditionnaire, rejoint Delgrès à Basse-Terre et se retira au Fort Baimbridge, où il fut assiégé par les troupes esclavagistes commandées par Pélage et Gobert vaincu par la disproportion des armées il y trouve la mort avec la plupart de ses compagnons

Gertrude

Elle a été pendue et ensuite son cadavre fût brûlé le 8 février 1822 sur la place de Petit-Bourg

 

Vie, Santé et Force, respect pour nos ancêtres

 

SHENOC LE 11/10/05  

 

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