Les récentes Découvertes scientifiques

 

EGYPTE D'ORIGINE NUBIENNE

AHMES

 

Les sciences modernes ont largement contribué à reconsidérer les fondements épistémologiques de cette question et à réorienter les perspectives.

Les récentes découvertes archéologiques et scientifiques confirment les travaux du très grand savant Cheikh Anta Diop dans son livre "Nations Nègres et Culture" quant à l'antériorité de la civilisation nubienne par rapport à l'Égypte: de nombreuses fouilles effectuées sur le site de Kerma (Kerma était un  royaume nubien durant l'ancien Empire et la première intermédiaire) ont permis de découvrir de nombreuses oeuvres datant de plus de 70000 ans.

La mesure du taux de mélanine sous l'épiderme est le test le plus probant pour la détermination du type anthropologique ou racial d'un individu. L'expérience est facile à réaliser, quasiment infaillible et donc incontestable. La mélanine n'étant guère biodégradable, elle se conserve longtemps y compris sur les momies les plus anciennes. Cheikh Anta Diop l'a réalisé et présenté pour les différentes momies découvertes par Mariette qui montraient un taux élevé de mélanine qui ne pouvait correspondre à une population du type leucoderme (blanc) lors du fameux colloque du Caire de 1974, (petit rappel pour les mauvaises langues: Le Professeur Cheikh Anta Diop s'était aussi spécialisé en chimie et physique nucléaire au laboratoire de chimie nucléaire du collège de France, sous la direction de frederique Joliot). Pour la momie de Ramsès II, il a demandé un millimètre de peau aux responsables du musée égyptien qui ont refusé énergiquement, comme ils ont poliment décliné l'offre présentée par des scientifiques japonais d'analyser l'ADN de la célèbre momie du pharaon (Toutankhamon) à l'aide d'un nouveau type d'appareil très performant,  qu'ils étaient prêts à céder par la suite au musée. Nombre de scientifiques et de musées, dont celui de Londres ,ont procédé à l'expérience, sans prendre la peine, curieusement, d'en publier les résultats. Bizarre? La question reste posée.

Mais certains, heureusement, ne s'en sont pas privés, sans que cela n'attire la curiosité générale. Éric Crubézy, professeur d'anthropologie à l'Université Paul Sabatier de Toulouse, signale dans un article
intitulé “les résultats de l'analyse de l'ADN de deux corps inhumés dans la nécropole d'Aïdama, dans le Sud égyptien, 3700 avant J.-C”: "Celui-ci [l'ADN] les apparente aussi à des populations d'origine subsaharienne, ce que confortent les éléments morphologiques et épidémiologiques concernant l'ensemble de la population" (Fin de citation)

Publié dans Boll. Soc. Ital. Biol. Sper. 1999 May-Jun; 75(5-6):27-30 A. Marin et al confirment la présence du gène Africain noir de la drépanocytose sur six momies égyptiennes de l’époque prédynastique vers 3200 avant notre ère. 

 

Le Pharaon Noir Djoser

Le Pharaon Noir Narmer

 

La Recherche, n°353, mai 2002, pp. 44-47).(5) Gilbert Charles de l'Hebdomadaire français L'Express, rendant compte d'une analyse génétique de fossiles égyptiens, écrit: «D'autres recherches sont en cours, qui pourraient notamment confirmer l'hypothèse lancée il y a quelques mois par des biologistes américains: la civilisation des pharaons aurait été bâtie par des descendants de populations venues d'Afrique noire?» (Fin de citation) (Cf.«Les gènes fossiles du Dr Pääbo», L'Express, 5 décembre 1991, pp. 104-106.(6)

Les découvertes scientifiques ont apporté la confirmation que l'Égypte Antique avant l'arrivée des blancs et Sémites (arabes, juifs) était habitée par une civilisation noire.

Une gigantesque étude fut menée en 2000 par le département d'immunologie et de biologie moléculaire de Madrid en Espagne et le laboratoire de dépistage de groupe humain et de transfusion sanguine de Skopje en Macédoine. Elle avait pour but de déterminer avec précision l'origine des premiers habitants de la Grèce antique. Cette étude a réuni une large palette de scientifiques. Pour la mener à bien, de nombreux prélèvements sanguins ont été réalisés sur trois zones géographiques:
Le monde européen (français, Italiens, Espagnols, portugais, Grecs macédoniens, crétois, etc...).
Le monde sémitique (Maroc, Algérie, Turquie, Iran, Arménie, Égypte actuelle, Israël, Liban, etc...).
Le monde africain (Sénégalais, Mossi, Rimaibe, Fulani, Oromo, Ahmora, Bushmen, Afrique du Sud).

Le Pharaon Noir Touthankamon

Toutes les séquences ADN des peuples ont été examinées, analysées et classées afin de dégager les séquences communes aux traces d'ADN relevées sur les habitants actuels de la Grèce.

Et bien vous ne devinerez jamais, les premiers habitants de la Grèce antique possédaient une origine ethnique subsaharienne (Éthiopienne), qui les sépare nettement des autres groupes d'ADN du type méditerranéen.

Seuls les Grecs anciens et les Africains partagent une séquence commune d'ADN. Les distances génétiques sont donc plus proches entres Grecs anciens et les Africains que tous les autres groupes humains.
cf tableaux

A vous de conclure concernant le manque d'information et de divulgation des résultats d'analyses scientifiques des différents groupes de recherches menés par les Égyptologues et scientifiques actuels.

 

 

 shenoc le 17/10/05

 

[Accueil][Actualité][Peuple Noir][culture][litterature][Contact]

 

 ©2005 Shenoc. Tous droits réservés.