Peuples d'Afrique

 

p_palmtree.gifles Laobés les Peuls les Toucouleurs les Sérères les Ani les Fangs les Bamouns les Maures les Yoroubas  Les Bambaras Les Senofou Les Miniankés Les Dogonsp_palmtree.gif

 

Les Laobés

Il serait une partie des survivants du peuple Sao, car comme les Sao, les Loabés ont comme nom totémique "So ou Sow ". Ils sont grands de taille, les hommes comme les femmes atteignent facilement 1,80 mètre ou plus . Ils ont un crâne piriforme identique à celui des statuettes Sao. Se sont des tailleurs, à l'aide de  troncs d'arbre, ils fabriquent des ustensiles de cuisine pour les autres castes de la société Africaines.De ce fait, on situe le berceau de leur origine dans les régions montagneuses et boisées.

Les Laobés, en particulier les femmes, aiment danser. Leur danse principale s'appelle le Kumba Laobé é Gâs. S'il est en effet vrai que les laobés parlent le peul et le toucouleur, ils ne sont en rien liés à ces peuples, les laobés sont en général bilingues et s'adaptent aux cultures de l'environnement dans lequel ils s'installent.

Le vol d'ânes servant de dot pour le mariage reste une occupation importante pour les hommes laobés en effet si la sculpture est perçue par les femmes laobés comme un passe-temps, la richesse se situe pour elles dans la grandeur d'un troupeau d'ânes. Aucun homme laobé  ne prendrait le risque de se présenter avec une dot minime, car il se verrait reprocher cela par sa femme et pendant longtemps.

Les laobés sont d'humeur belliqueuse, mais se battent rarement, les femmes laobés aiment se quereller.

Les laobés du Sénégal ne peuvent plus localiser leur berceau ; leur organisation sociale est complètement dissoute; ils n'ont plus de chef traditionnel.

Femme et  belles jeunes filles Laobés

les Peuls

les Peuls viennent d'Égypte, en effet dans le nom totémique de ce peuple on retrouve comme pour les Égyptiens le Ba et le Ka. Nous savons que pour les Égyptiens le Ka (essence de l'être qui vit au ciel) qui vient s'unir au Zet est un être divin qui vit au ciel et ne se manifeste qu'après la mort et que la perfection est réalisée par l'union des deux.

On suppose que les Peuls font parti de ces nombreux tributs d'où sont sortis des pharaons, au cours de l'histoire. L'origine des peuls se situe dans la période égyptienne qui va de la XVIIIe dynastie à la Basse Égypte. Les Peuls sont à l'origine des nègres qui se sont aux vues de la période de leur présence en Égypte métissés avec les éléments blancs venus de l'étranger.

 

Quelques proverbes et maximes Peuls:

Ko bi yumma vi'atma hunukoma ïna lùbi  - C'est le fils de ta mère qui te dira que ta bouche pue (seul un véritable ami t'avertira de tes défauts)

yitere ïna yaha do yaha do yida, so koi gal yahata do yida, 'abada.  - l'oeil va où il ne veut pas, mais le pied ne va pas où il ne veut pas, jamais. (si je ne t'aimais pas je me contenterais de te voir quand je te rencontre, mais je ne viendrais pas chez toi)

Les Toucouleurs

Les Toucouleurs viennent du bassin du Nil, d'une région appelée "Soudan anglo-égyptienne ". Cette hypothèse est confirmée par la présence chez les Nouers qui occupent actuellement cette région, les noms totémiques typiques des toucouleurs qui vivent aujourd'hui sur les rives du Sénégal.On pense que les toucouleurs seraient une fraction d'un tribut appelée Tekrouri. Les toucouleurs qui vivent aujourd'hui sur les rives du Sénégal auraient séjourné dans la région dite Nyoro du Soudan d'après leurs propres traditions.Les Toucouleurs sont devenus d'ardents propagandistes de l'islam. Ils ont accédé à l'autonomie politique avec le mouvement réformateur lancé par el-Hadj Omar. Né en 1797 dans la vallée du Sénégal, près de Podor, celui-ci revint d'un pèlerinage à La Mecque doté du titre de représentant des tidjanes (confrérie musulmane mystique) pour le Sénégal.

Il entreprit une campagne contre les animistes, qui l'emmena avec les Toucouleurs dans le Macina (sud de Tombouctou) où celui qu'on a surnommé le "Napoléon africain" périt dans une grotte près de Bandiagara (1864). Son mouvement réformateur a profondément marqué l'islam du Soudan occidental et donné une large place aux confréries mystiques, modérant le fondamentalisme et les sursauts intégristes qui caractérisent le Soudan central (Tchad, Nigeria) et oriental (République du Soudan).

femmes Toucouleurs

 

les Sérères

Venus comme les toucouleurs du bassin du Nil, ils ont laissé dans leurs sillages des pierres levées que l'on retrouve depuis l'Éthiopie jusqu'au Sine Saloum. On a retrouvé dans le village de Tundi-Daro des traces de la présence très tôt des Sérères en ce lieu.

Ils sont incontestablement l'élite du pays , À la tête des hauts postes de l'administration et chefs de grandes entreprises, le pouvoir leur donne une importance historique. Le premier Président, Léopold Sedar Senghor, était Sérère (né à Djilor et élevé à Joal). Cela est dû sans nul doute à la religion des Sérères. Beaucoup d'entre eux sont musulmans, mais les Sérères forment la deuxième communauté catholique du pays. C'est surtout la plus ancienne. Les Sérères sont les premiers Africains convertis au catholicisme. Aujourd'hui l'action missionnaire est importante, et chapelles ou églises ont leur place dans tous les villages, de ce fait il est rapporté que les Sérères forment la matière grise du pays. En fait devant le déficit d'enseignement à l'échelle nationale, les différents diocèses ont créé de nombreuses écoles privées catholiques. Des écoles telles que Maristes, Jeanne d'Arc, St Michel... ont formé la plupart des patrons et hauts fonctionnaires sénégalais. Grâce à du matériel performant et à des professeurs de qualité, les Sérères ont de loin le meilleur taux d'alphabétisation du pays.
Culturellement et historiquement les Sérères ont un passé prestigieux de guerriers. Les fameux
alignements de pierres de Nioro du Rip ont été construits sans doute par ces Sérères plus généralement appelés Saloum Saloum. Ils sont à l'origine du sport national : la lutte sérère qui fait le plaisir télévisé dominical des Sénégalais. Ils sont répartis sur la côte de Rufisque jusqu'à la frontière gambienne et pénètrent dans le territoire jusqu'à Kaolack ou Fatick.

Les Sérères pratiquent le culte de la pierre levée au Sine Saloum. Ils sont les seuls faiseurs de pluie au Nord Sénégal. Ils sont pour la plupart des agriculteurs et c'est pour cette raison qu'ils invoquent la pluie par des rites traditionnels.

Les Sérères enterrent leurs morts comme les Égyptiens. La raréfaction du tissu et la discipline des conditions d'hygiène font qu'ils abandonnent la momification et procèdent comme suit: au dessus des tombes, ils placent un toit conique de case que l'on recouvre de terre. Le mort est paré, habillé et placé dans sa tombe avec tout ce qui lui appartenait de son vivant, car comme les Égyptiens les Sérères pensent que la vie continue après la mort.

femmes et famille Sérères

les Ani

Ce que l'on sait c'est qu'ils viennent aussi d'Égypte, on retrouve dans le nom de leurs rois des terminaisons qui confirment cela et l'on fait référence à eux dans le fameux papyrus D'Ani.

les Fangs les Bamouns

 Le pays Bamoun est une grande '' fédération de peuples '' qui a forgé son unité au cours des siècles .deux cents ethnies, qui soumises par la ruse ou la force sont devenues Bamoun, et ne parlent qu'une seule langue. Les Bamoun sont dirigés par un Roi, membre de la dynastie de Nchare Yen venue de Rifum ( Mbankim ) il y a sept siècles.

L'actuel territoire des Bamoun a été occupé par les immigrés Tikar en plusieurs étapes.
On suppose que 200 à 300 personnes, femmes et enfants compris, ont franchi le fleuve à la suite du prince Nchare. Celui-ci soumit quelque sept principautés avant de s'établir dans un premier temps à Njimom. L'État Bamoun y est proclamé et Djimom devient la première capitale du royaume.


Le pacte fondamental scellé sous l'arbre, Sép au lieu dit Sâmba Ngùo stipule que :
L' État Bamoun est né et Nchare en est le roi. Il désignera librement son héritier parmi ses fils.
Les sept compagnons Kom (Nkom au singulier), cosignataires sont les conseillers qui participent à l'intronisation du Roi, chargés de garder la loi fondamentale de l'état et de veiller à son application. Leur fonction est héréditaire et ils sont autonomes. Ils ont le privilège de se donner la mort quand ils sont condamnés à la peine capitale par la justice pour haute trahison, par exemple.
De Djimom, Nchare conquiert une dizaine d'autres ethnies et établis sa nouvelle capital à Foumban après y avoir vaincu les Pa Mben qu'il réinstalle dans un quartier de la ville (Mamben).

Le royaume couvre alors une surface de 30 Km environ entre Djimom et Kundùm, avec une population approchant les 25 000
Quand Mboumbouo Mandù devint le onzième monarque vers la fin du XVIIIe siècle il entreprend de grandes conquêtes aux frontières naturelles du Mbam, de la Mapè et du Noun. Le territoire est multiplié par quatre, et la population à presque doublé. La population Bamoun était évaluée à 60 000 habitants au début du siècle pour une superficie de 7 700 Km2 environ.
Ce royaume est constitué d'un haut plateau (700m) à l'ouest, surmonté de trois massifs alignés ' Mbapit, Nkogham et Mbam (2200. m) ' et d'une plaine encaissée au pied de la falaise à l'est de Foumban ; cette plaine longe la rive du Mbam jusqu'au Noun près de Bafia.

 

les Maures

On a retrouvé au sud de l'Espagne à Almunecar une cartouche du pharaon Sheshonq qui relatait la présence des Nubiens en Espagne aux environs du Xème siècle avant notre ère. Taharqa alors général de garnison s'y est rendu afin d'envahir l'Espagne vers 700 avant notre ère. Ces faits sont confirmés dans le livre de l'écrivain espagnol Florian Campo. En effet dans "Cronica Général", il y relate l'histoire d'un général éthiopien (Nubien) qui envahira l'Espagne et qui deviendra par la suite pharaon d'Égypte.

Vers 1070 avant notre ère, selon Ibn Al Khattid al Makkary (auteur arabe publié en 1549 à Séville) il y eu une grande sécheresse qui fit beaucoup de morts en Espagne. Arrive à cette même époque un groupe de Maures bannis de leur pays suite à une révolte avec à leur tête Batrikus qui établira son peuple à Cadiz et fera de Talikah sa capitale. De ce peuple s'en suivra onze dynasties Africaines qui règneront durant 1700 ans sur l'Andalousie bien avant l'arrivée des Arabes en Espagne... Lire la suite

maures

les Yoroubas

Selon J.Olumide Lucas les origines de ce peuple sont égyptiennes. Il dit dans son livre "The religion of the Yaroubas":Tandis qu'il est douteux que le point de vue d'ine origine asiatique soit correcte, il n'y a pas de doute que les Yaroubas étaient en Afrique à une très ancienne époque. Une suite de faits évidents conduit à la conclusion qu'ils ont dû se fixer pendant longtemps dans  cette partie du continent connue sous le nom d'ancienne Égypte. les faits qui conduisent à cette conclusion peuvent être groupés sous les chapitres suivants:

A. _ Similitude ou identité de langue.

B _ Similitude ou identité de croyances religieuses.

C _ Similitude ou identité d'idées et de pratiques religieuses.

D _ Survivance de coutumes, de noms de personnes, de lieux, d'objets, etc.

Puis il poursuit:" d'abondantes preuves des rapports intimes des anciens Égyptiens et des Yoroubas peuvent être apportées dans ce chapitre. La plupart des dieux furent bien connus des Yoroubas à un certain moment. Parmi ces dieux sont Osiris, Isis, Horus, Shou, Sout, Thot, Khepru, Amon, Anou, Khonsou, Khnoum, Khopri, Hathor, Sokaris, Ra, Seb, les quatre divinités fondamentales et les autres.

La plupart des dieux survivent sous leur nom, ou sous leurs attributs ou sous les deux.

Ra survit chez les Yoroubas sous son nom égyptien de Rara.

Amon existe en Yorouba avec le même sens qu'en ancien égyptien, le dieu Amon est l'un des premiers connu des Yoroubas.

On retrouve également dans l'écriture Yoroubas des similitudes avec les écrits égyptiens qui tendent à prouver que l'émigration de ce peuple est postérieure au contact de l'Égypte avec les Grecs. De même les termes religieux tels que le Ka, Akhou, Khou, Sahou, et Ba se retrouvent en Yorouba.

art Yorouba

Les Bambaras

Les Ban-mâna, de Ban : refus et mâna: Maître, c'est-à-dire ceux qui ont refusé d'être dominés, plus communément connus sous le vocable de bambara que leur a donné le colonisateur européen, tiennent surtout par leur dialecte, dérivé de la langue mandingue, une place importante au sein des autres groupes ethniques du Mali. En effet, la popularité du dialecte bambara est telle que l'observation non avertie pourrait s'imaginer que c'est l'ethnie bambara qui prédomine au Mali.

Par ailleurs, l'illusion que donne la prédominance absolue du groupe bambara provient également du fait qu'en général les musulmans et en particulier les Toucouleurs désignent sous le nom de bambaran-kobé(les bambara) tous les non-mahométans du Mali.

Il est vrai que les Bambaras proprement dits sont très nombreux au point de rencontrer un peu partout, même au Sénégal, en Burkina Faso, en Guinée, en Mauritanie et en Côte-d'Ivoire, et au Mali ils constituent le groupe ethnique le plus important.

La grande masse des Bambaras, dont l'aire géographique s'étend du centre est à l'ouest du Mali, est répartie entre les régions de Ségou et de Niono, (delta central nigérien), du Bélédougou (cercle de Kolokani au nord de Bamako) limitrophe de la zone sahélienne, du Kaarta , à cheval sur les cercles de Kita, au Sud et de Nioro au Nord et les cercles de Koulikoro, Dioïla, Banamba, Bougouni, Yanfolila, Kolondiéba et Sikasso

Bambaras

 

Les Dogons

Les Dogon ou Hambé(kaddo au singulier) constituent le peuple type, qui, au Mali, a le mieux conservé son originalité, son homogénéité, ses moeurs et coutumes particulières et ses croyances séculaires.

Aussi, connaître leurs origines et leur mode de vie et étudier les causes qui ont permis à leurs traditions de résister aux assauts des apports extérieurs offrent-ils un grand intérêt à tout esprit ouvert aux grands courants de la civilisation des peuples à travers les âges.

D'éminents ethnologues, notamment le lieutenant Louis Desplagnes, Tauxier, le professeur Griaule et G. Dierterlen, nous ont déjà fourni une documentation très fouillée et très captivante sur la métaphysique d'une richesse naguère insoupçonnée de ce peuple si difficile à pénétrer et dont la vieille civilisation a pu rester relativement pure grâce au puissant site défensif que constituent les falaises de grès primaire dans lesquelles sont construits des villages acrobatiques, et qui, blottis sur des rocs verticaux, sont d'imprenables forteresses.

Cette étude se contentera donc de donner un aperçu sommaire, mais suffisamment instructif sur l'organisation politique, la vie économique et sociale ainsi que sur les activités religieuses et culturelles de ce peuple montagnard, dont les membres sont considérés comme les enfants chéris des ethnologues.

Ils se divisent en Houmbébé, peuple de la plaine de Gondo, à l'Est, et en Tombo, peuple du plateau.

La spiritualité est très importante pour les Dogons. Pour eux, les 4 éléments (feu, air, eau, terre) qu'ils nomment kize nay  sont les bases qui donnent âme (nyama) et force vitale à tout être. Ils placent ces 4 éléments auxquels ils associent un principe spirituel (kikinu) au centre de leur mode de vie cosmique et sociale ainsi le kikinu de la terre est la poussière, celui de l'eau, le nuage, le feu, la fumée et la cendre et l'air, le vent.

culture et village Dogon

Les Sénoufo, et les Minianka


Les Sénoufo et les Minianka appartiennent à la même ethnie. En effet, on admet généralement que les seconds ne sont autres que les membres d'une branche collatérale qui s'est séparée du groupe primitif pour aller s'installer un peu plus au Nord.
Les Minianka forment dans les Cercles de Koutiala et de San, un rameau sénoufo résultant de l'expansion de ce dernier peuple vers le Nord.

Senoufo

 

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