Dulcie September est une jeune enseignante sud-africaine quand elle devient membre de l'ANC. Pour sa participation à ce mouvement, elle sera arrêtée puis condamnée à plusieurs années de prison. À sa sortie, elle se rendra successivement à Londres, en Zambie puis s'exilera en France, ou elle deviendra la représentante de l'African National Congress (ANC). La même période le leader du groupe ANC basé à Bruxelles se fait assassiné. Devant cet acte, la militante September prend peur et demande la protection de la France. Mais elle essayera un refus du ministère de l'Intérieur, facilitant ainsi son assassinat le 29 mars 1988 à Paris. Elle sera retrouvée rue des petites écuries, le corps criblé de 5 balles. Dix années s'écrouleront et on apprendra en 1998, lors de la commission Justice et Réconciliation par la bouche du chef des escadrons de la mort qu'elle avait été assassinée sur ordre du CCB, le « Bureau de Coopération Civile » de l'armée sud-africaine. Elle compte parmi toutes ces personnes qui ont oeuvré contre une injustice, allant jusqu'à donner leur vie pour que l'apartheid cesse....

 shenoc le 21/10/2007

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